C’est une écriture agissante, très drôle, cinglante, introspective qui ne nous épargne rien des affres existentielles d’Adrien : ni du ridicule des situations dans lesquelles il se fourre invariablement, ni de ses stratagèmes complètement vains en toutes circonstances.

Son discours sera le récit de son regard sur le monde, sur lui-même, un regard sans concession qu’il va écrire et réécrire intérieurement, tout au long du dîner. Les flash-back intimes et le présent du huis-clos familial s’enchaînent avec fluidité, ponctués par les ébauches hilarantes du discours de mariage, qui varient au gré du dîner cauchemardesque.